26 juillet 2012 - Heureux dénouement !
Le 23 juillet, suite à la mise sous séquestre de l'élevage, tous les beagles ont été contrôlés par un vétérinaire d’état. 100 cadavres ont été découverts dans uncongélateur, 400 chiens étaient détenus dans l’élevage sans identification...
Sur la base des irrégularités constatées, le Procureur de la République a donné la garde judiciaire provisoire des chiens aux 2 associations LAV (Lega Anti Vivisezione) et Legambiente (protection de l’Environnement), à charge pour elles de trouver des adoptants qui pourront être des particuliers ou d’autres associations de défense des animaux.
Les chiens devront rester en Italie car il s’agit d’une garde provisoire en attendant le jugement qui devrait être rendu fin août. La Fondation Brigitte Bardot a décidé de participer au sauvetage des beagles en débloquant un budget de 10 000 € qui sera consacré aux soins vétérinaires des chiens, particulièrement ceux ayant subi des préparations aux tests et qui devront faire l’objet d’un suivi médical particulier.
Pour Christophe Marie, porte-parole de la Fondation : "Ce sauvetage de 2500 beagles destinés aux laboratoires est un cas unique, il est dû à la formidable mobilisation et au courage des militants italiens, mais aussi au soutien des autorités et du pouvoir judiciaire qui nous fait tellement défaut en France".
En tout, ce sont 2500 chiens qui vont ainsi échapper à l’expérimentation animale.
Bonne nouvelle, après les interventions des militants italiens contre l’élevage, les animaux et les installations ont été placés, le 18 juillet, sous séquestre bloquant ainsi son activité (sur base d’infractions à la réglementation concernant les conditions de garde et de soins aux animaux).
"C’est la première bonne nouvelle de l’année et je suis heureuse qu’elle vienne d’Italie, mon pays de cœur ! Cet élevage de la honte doit fermer définitivement ses portes car nous n’avons pas le droit d’abandonner ces milliers de chiens à l’enfer, pauvres cobayes sacrifiés pour une science sans conscience".
Belle mobilisation de solidarité, dans plusieurs capitales et de nombreuses villes italiennes, avec les militants qui encourent de lourdes peines pour avoir libéré d'innocents chiots promis aux pires sévices dans les laboratoires d'expérimentation.
A Paris, près de 200 personnes s'étaient rassemblées, à l'appel d'un collectif de citoyens et militants pour la défense des animaux, sur le parvis des Droits de l'Homme... Tout un symbole !
De Paris à Rome, nous étions 2 millions de citoyens à dénoncer, à travers le monde et sur tous les continents, l'expérimentation animale et demander la fermeture de Green Hill (et pas seulement).
A l'issue du rassemblement, une délégation a été reçue à l'Ambassade d'Italie par le premier secrétaire qui s'est montré particulièrement intéressé par notre démarche puisqu'il s'est dit, lui même, sensible à la détresse animale. Une lettre du collectif pour la fermeture de Green Hill lui a été remis, ainsi que la lettre de Brigitte Bardot qu'il veillera à transmettre au gouvernement italien.
Après la diffusion (notamment sur les réseaux sociaux) des images de cette libération, il a été facile à la police d'identifier les militants et les arrêter. Bien sûr, la Fondation Brigitte Bardot est solidaire de l'action menée par ces citoyens italiens, c'est pourquoi Brigitte Bardot est aussitôt intervenue auprès de la ministre de la Justice pour demander la libération immédiate des courageux militants.
La lettre de Brigitte Bardot est disponible en PDF sur cette page, colonne de droite, en voici des extraits : "il n’est pas possible d’accepter cette scandaleuse vivisection, nous n’avons pas le droit de fermer les yeux devant l’enfer promis à ces millions d’animaux cobayes sacrifiés pour une science sans conscience"
26 Juillet 2012
Source : Fondation Brigitte Bardot