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Le miel
 
 

Le miel est produit par les abeilles qui butinent pour se nourrir et passer l'hiver (soit 20% de marge), l'apiculteur lui prend 40% de leur miel dont leur 20% + 20 autres %.
Les abeilles sont en permanences en train de butiner pour combler ce manque, elle se fatiguent donc plus vite et meurent prématurément.

MielPour récolter le miel mais aussi la cire, le propolis et la gelée royale, il faut chasser les 
insectes de leur ruche. La technique la plus utilisée consiste à enfumer la ruche pour les rendre moins agressives, mais certains utilisent des répulsifs. Durant le processus, des abeilles sont intoxiquées ou écrasées.

Les reines voient souvent leurs ailes coupées pour s'assurer qu'elles demeurent dans la ruche.
Il arrive que des reines soient tuées pour éviter les essaimages.
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Certains apiculteurs tuent les faux-bourdons dont il veut se servir pour les inséminations artificielles et détruits tous les autres mâles inutiles pour s'approprier leur part de miel.

Certains producteurs de miel plus respectueux que les autres s'assurent de laisser à leurs abeille un minimum de miel pour l'hiver, néanmoins dans tous les cas, le miel prélevé est remplacé par du simple sirop de glucose ou de mélasse, pauvre en nutriments, sans vitamines ni enzymes. Normalement, le miel est la seule source de nourriture de l'insecte durant la saison froide. Une quinzaine de grammes de ce miel a nécessité un millier d'aller-retours pour collecter du nectar !
Il ajoute souvent d'autre produit comme par exemple, des antibiotiques pour tenter de réduire les maladies liées à la consommation à base de sucre.
Dans certains cas, les colonies d'abeilles domestiques sont détruites après la récolte, car l'importation au printemps de nouvelles colonies reviendra moins cher à l'apiculteur que de s'en occuper durant l'hiver. Les colonies sont alors brûlés vifs.

En résumé, il y a une distinction à faire entre le fait pour l'humain de se débarrasser d'un agresseur (pou, puce...), qui est légitime, et l'exploitation délibérrée des abeilles.


Un impact écologique

On l'ignore souvent, mais il existe des variétés d'abeilles sauvages (dont certaines ne se regroupent pas en colonies), qui ne produisent pas de miel mais se nourrissent uniquement de pollen. Outre l'abeille domestique, plus de 25 000 espèces d'abeilles appartenant à une dizaine de familles, collectent du pollen et du nectar.

Ces insectes ont souvent un rayon d'action limité (contre une dizaine de km pour leur congénères domestiques). En outre, pour partir butiner le matin, une abeille de s'être réchauffée. Les ruches étant maintenues à une température assez élevée par la apiculteurs, les abeilles domestiques peuvent les quitter de très bonne heure. Ces deux différences confèrent un net désavantage à toutes les abeilles sauvages, qui voient leur niche écologique occupée.
Or, certaines espèces végétales ne peuvent être pollinisées que par une variété d'abeille spécifique. Il en va de même pour les bourdons, et pour d'autres espèces pollinisatrices, dont nous devrions prendre soin.


Des alternatives ?


Il existe toute une gamme de produits de substitution, rigoureusement équivalents, dont les goûts et qualités nutritives ne sont plus à prouver. Le sirop d'érable et le sirop d'agave, notamment, présentent une texture similaire à celle du miel, mais aussi des goûts prochent et délicieux. Le second présente de plus la vertu d'un pouvoir sucrant très élevé : une petite quantité suffit pour sucrer autant qu'une grande cuillerée de miel ou de sucre. Des plus, elle a un index glycémique bas.

Pour varier les plaisirs, d'autres aliments comme le sirop de manioc, trop méconnu, restent toujours très proche du miel mais permettent de s'ouvrir à de nouvelles et délicieuses saveurs.


 
 
 



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