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La Fourrure
 
 
Nombre d'animaux tués pour une seul manteau de fourrure :
 
            - de 25 à 45 agneaux                               - de 10 à 20 castors
            - de 12 à 15 chats sauvages                     - de 30 à 200 chinchillas
            - de 60 à 400 écureuils                             - de 20 à 30 kangourous
            - de 3 à 30 loups                                      - de 8 à 15 lynx
            - de 60 à 70 mouffettes                            - de 30 à 40 opossums
            - de 6 à 8 pumas                                      - de 20 à 40 ratons-laveurs
            - de 60 à 70 antilopes des sables              - de 60 à 70 zibelines
            - de 10 à 12 blaireaux                              - de 20 à 30 chats domestiques
            - de 15 à 20 chiens                                  - de 5 à 30 coyottes
            - de 12 à 18 ocelots                                 - de 180à 240 hermines
            - de 30 à 40 lapins                                   - de 10 à 30 loutres
            - de 40 à 60 martres                                - de 6 à 10 phoques
            - de 27 à 30 ragondins                             - de 10 à 24 renards
            - de 30 à 80 visons 
 
 
Les élevages :
 
 
Dans les élevages, les animaux sont confinés dans des cages grillagées, sales et minuscules.
Ils y subissent des souffrances tant que physiques que psychologiques, avant de mourir empoisonnés, gazés, le cou brisé ou tués par électrocution anale.
De nombreuses enquêtes et témoignages montrent qu'ils se font couramment arracher la peau alors qu'ils sont pleinement conscients.
 
 
 
Les pièges :
 

Le collet est fait de fil métallique et est muni d'un dispositif empêchant l'animal de se dégager.
Le collet  étouffe  l'animal ou lui coupe son corps. Le degré de souffrance varie selon le fil employé, la grosseur de l'animal et la force de son cmbat désespéré...
Etrangle lentement l'animal celui-ci se débat pour s'échapper.
 
 

Le piège Conibear est supposé tuer l'animal qui s'y prend en lui cassant le dos ou le cou.
Hélas trop souvent, ce n'est pas le cas : l'animal demeure en vie, le corp broyé par le piège et souffrant pendant des heures, des jours et des nuits...
Le piège conibear n'assure pas de façon certaine une mort rapide et sans souffrance puisqu'il est toujours possible que l'animal n'y entre pas correctement et qu'il se prennent par le cou ou l'abdoment, si l'impact n'est pas assez puissant.
 
 

Le piège Leghold qui retient la patte, surnommé "attrape-patte" mais pour lequel "broyeur de patte" conviendrait mieux. Il est fait de deux bades d'acier en forme d'arceaux, ou mâchoires, mues par un puissant ressort (parfois deux) et mobtées sur une base d'acier dont le centre est muni d'une planchette servant de déclencheur. Amorcé, le piège est maintenu grand ouvert par un verrou, couramment apellé "chien", puis installé dans un sentier fréquenté  par l'animal convoité ou près d'un appât de nourriture. Quand l'animal marche sur la planchette, le verrou se déclenche aussitôt et les mâchoires se refermes violemment sur la patte; "on décrit souvent l'effet en le comparant à une portière de voiture qui se rabat sur une main ou un pied", il faut ensuite situer la scène loin de tout secours et généralement en plein hiver, en se rapellant qu'en plus d'une vive et soudaine douleur l'animal subit un choc "qu'il nous est difficile de concevoir, parce que c'est un choc de totale incomprehension de ce qu'il lui arrive".
Ce piège est interdit dans plus de 65 pays (excepté au Canada, aux Etats-Unis et en URSS).
Au Québec, on piège ainsi le renard, le coyote, le loup, le lynx roux et le lynx du Canada.

 
Suivant les législations, les trappeurs ont l'obligation de vérifier leurs pièges sur une durée allant d'une journée à une semaine. Il arrive aussi qu'aucune obligation ne soit prévue. Pour les animaux qui sont encore vivants au retour du trappeur, le calvaire continue. Pour éviter d'endommager les peaux, les trappeurs battent les animaux à morts. Une méthodes courante consiste à mettre un pied sur la tête de l'animal et presser la poitrine avec l'autre pied pendant plusieurs minutes, afin de provoquer l'étouffement de l'animal.
 
Appelés "déchets" par les trappeurs, des millions d'animaux sauvages ou domestiques meurent dans d'attroces souffrances après avoir été pris dans ces pièges. Pour un animal visé, entre 1 et 10 animaux sont piégés "par accident". Les blessures provoquées sont si sévères que le membre bléssé des animaux familiers est généralement amputé. Les pièges Conibear laissent généralement peu de chances de survie aux animaux.
 
 
Les fourrures de chats en Suisse :
 
En Suisse, le parlement à modifié, en 2005, la loi sur la protection des animaux, interdisant "l'importation des peaux de chats et de chiens et de produit fabriqués à partir de telles peau".
Cette modification est entré en vigueur dans le courant 2008. Mais aucune loi sur l'exportation, pourquoi ? car le législateur de ce parlement ne s'imaginait pas un commerce de chat dans leur pays.
Ces peaux de chats sont sources de croyances contre les rhumatismes ou encore ont des vertus magnétiques pour certains. Des peaux comme celles-ci sont en ventes libres dans une mercerie  Bienne. Six ou sept peaux différentes sont suspendues entre des ceintures sur un présentoir, à côté de la caisse.
 
 
Les fourrures en Asie :
 
Alors que les chats et des chiens vivent choyés autour de nous, d'autres subissent les pires atrocités en Asie. Les animaux passent leur vie dans des bâtiments miteux, sombres et non chauffés pendant les rudes hivers du nord de la Chine.
 
Chats tués par pendaison avec un collet, chiens battus à coup de gourdin ou saignés à mort, berger allemant dépecé alors qu'il est encore en vie...
On retrouve plus communément cette fourrure dans les figurines décoratives d'animaux, des jouets à mâcher pour chiens, des garnitures de vêtements, des doublures...
 
Quand les ouvriers s'approchent des animaux, le regard de ces derniers exprime toute leur impuissance. Avant d'être dépecés vivants, les animaux sont arrachés de leur cage et jetés au sol; les ouvriers les matraquent avec des barres de fer et les projettent violemment sur des surfaces dues, brisant ainsi les os et entraînant des convulsions, mais pas toujours une mort immédiate. Alors que les ouvriers commencent à arracher la peau et la fourrure des animaux, ces derniers se tordent de douleurs et leurs membres encores libres tremblent. Les ouvriers font pression avec leur pieds sur le cou et la tête des animaux qui luttent avec trop d'archarnement, pour que l'entaille soit franche. Qand la fourrure est enfin arrachée de l'animal, la dépouille ensanglantée est jetée sur un amas d'autres corps qui ont subi le même traitement. Certains animaux sont encore vivants : ils respirent péniblement et clignent lentement des yeux. Le coeur de certains bat encore5 à 10 minutes après qu'ils ont été dépecés. Un enquêteur a filmé un chien sauvage (chien viverrin) entièrement depécé, qui a eu assez de force pour relever sa tête nue et ensanglantée, et fixer son regard vers l'objectif.


La chasse aux phoques et aux otaries :

 
La chasse aux phoques au Canada est le plus grand massacre de mammifères marins dans le monde. Plus d'un million de photque ont été abattus sur la banquise canadienne lors de ces 4 dernières années, principalement pour l'industrie de la fourrure. Le ministère canadien des pêches et océans a autorisé pour 2008 l'abattage de 275 000 phoques.

La chasse vise les très jeunes phoques. Les chasseurs canadiens utilisent des gourdins, des hakapiks (instruments avec une pointe métallique) ou des fusils. Les phoques luttent contre la mort pendant plus d'une heure, après avoir eu le crâne fracassé. Quelle que soit la méthode utilisée pour chasser les phoques, rien n'assure qu'ils soient tués sur le coup.

Beaucoup d'entre eux se font retirer leur peau alors qu'ils sont encore vivants. En 2001, une équipe de vétérinaires a observé la chasse et a examiné les cadavres dépecés. La conclusion de leur rapport est accablante : 42% des phoques se font dépouiller de leur peau alors qu'ils sont probablement conscients. Les vidéos prouvent de nombreuses infractions au règlement canadien sur les mammifères marins. On peut y voir des bébés phoques saignés ou écorchés vifs et traînés sur la glace à l'aide de crochets affûtés...

Quand à la chasse aux otaries en Namibie (qui attire en moyenne pas loin de 300 000 touristes chaque année), c'est le deuxième pays de massacres des mammifères marins du monde. Cette chasse est soutenu par le gouvernement et 86 000 otaries seront tués cette année.
En 2006, ce sont 85 000 bébés otaries et 6 000 adultes qui ont été tués.

 
 
 
 
L'étiquettage :
 
 
Le commerce de la fourrure est dissimulé par l'industrie de la fourrure. Afin de faciliter leurs vente, les vêtements et accessoires en fourrure de chats ou de chiens sont étiquetés sous d'autres appelations (et souvent teinté de différentes couleurs).
Des négociants en fourrure ont expliqué aux enquêteurs que l'étiquetage dépendait des préférences de l'acheteur !
Ainsi, on retrouve la fourure de chat vendue sous les apallations "chat lippi", "chat de chine" ou encore "lapin". Quand à la fourrure de chien, on en trouve sous les noms fantaisistes "loup d'Asie", "dogue de Chine".
 

La laine
 
D'où vient la laine de vos vêtements ?
 
La laine est issus des animaux, il existe plusieurs variétés de laine :

Laine : vient du mouton
Mohair : vient de la chèvre angora
Angora : vient du lapin albinos ou du lapin angora
Cachemire : vient de la chèvre, dite cachemire
Elle est prélevée aussi sur le lama, l'alpaga, le guanaco, la chèvre cachgora, le chameau domestique, le yack, l'antilope tibétaine, l'agneau, etc.


Les moutons produisent de la laine pour se protéger eux-même du froid.
Ils ne sont élevés que dans le but d'être tondus jusqu'à 2 ou 3 fois par an avant d'être ensuite envoyés à l'abattoir.
L'Australie représente 30% de la production mondiale de laine, et reste donc le premier producteur et exportateur au monde (520 000 tonnes par an).


L'élevage des moutons pour leur laine :


Laine MérinosQuelques semaines après la naissance, les oreilles des agneaux sont troués pour identitfication, leurs queues sont coupées et les mâles sont castrés lorsqu'ils atteignent l'âge de 2 à 8 semaines en effectuant une incision ou en coupant leurs testicules ou à l'aide d'un agneau en caoutchouc servant à couper la circulation du sang, méthode de castration des plus douloureuse.
Des centaines d'agneaux meurent chaque année avant l'âge de 8 semaines dû à l'exposition ou la famine, les moutons adultes quand à eux, meurent très jeunes de maladies causées par la négligence et le manque d'abris adéquats.
Les principales races de moutons d'élevage pour leur laine sont les "Mérinos" que l'on a croisé avec différentes races de façon à présenter un maximum de surface de peau, donc de laine. La surchage de leur laine cause l'affaissement de plusieurs moutons, leurs pattes cèdent sous le poids, et même la mort à cause de la chaleur pendant les mois les plus chaud.
Ces moutons ont de tels replis de chair qu'ils ne peuvent même pas faire leurs besoins convenablement, ces replis accumulent de l'urine et des moisissures qui attirent les mouches et pondent leurs oeufs dans ces replis, et l'éclosion des asticots (larves de la mouche à viande) dévorent littéralement le mouton sur pied.

Les éleveurs utilisent le moyen le moins cher, mais aussi le moyen le plus cruel et barbare pour combattre ces "attasues de mouche" : Le mouton est étendu de force sur le dos, pattes en l'air, maintenue immobile par des barres de métal, pendant qu'un employé lui cisaille de larges et profonds morceaux de peaux autour de l'anus sans anti-douleur, ce qui est censé créer des zones lisses après cicatrisation, dans lesquelles les mouches ont du mal à pondrent leurs oeufs.Mais bien sûr, certaines blessures s'infectent et les mouches continuent à attaquer, parfois jusqu'à la mort du mouton.
Il existe des méthodes alternatives, beaucoup moins cruelles à ces mutilisations, comme tondre occasionnellement sous la queue, la surveillance rapprochée du troupeau pour identifier et traiter rapidement les foyers d'infections, ou tout simplement, l'utilisation du mouton adaptés à un climat chaud.
Certains éleveurs refusent de se prêter à ces pratiques barbares, mais la plupart choisissent encore de mutiler des millions d'animaux chaque année car c'est ce qui revient le moins cher.


Le transport et l'abattage :

Quand les moutons ne sont plus utiles, les moutons d'Australie, d'Argentine ou d'autres pays sont généralement exportés au Moyen-Orient par des bateaux et des camions surchargés.
Ces moutons en panique constant, sont les uns sur les autres, étouffent (par manque de ventilations qui  mène mortellement a des hauts niveaux d'ammoniaque ou par la chaleur, entassées les uns sur les autres), certains ont des pattes cassées, des côtés brisées, des blessures internes, tombent malades à force de vivre dans leurs excréments ou meurent pendant le voyage de quelques semaines car impossibilité de se frayer un chemin vers la nourriture.
Certains sont jetés par dessus bord et sont mangés par les requins.
Arrivé à l'abattoir, ils sont poussés du camion à force de coup de pied ou tirés par les pattes ou les oreilles.
Ces animaux ne sont pas assomés avant d'être abattus et ils sont pleinement conscient lorsqu'ils sont traînés dans les abattoirs, ou sur des places de marchés où on leur tranche la gorge. On les entassent souvent sur d'autres moutons déjà égorgés, où ils se vident peu à peu de leur sang.
Des moutons sont encore conscient au moment où ses pattes sont sectionnées, et pendant que les bouchers commencent à le démembrer et à l'écorcher.

 



Plus d'informations sur le site de la Marche Contre La Fourrure

MCLF

 
 
 
 
 



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