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Les animaux "de consommation"
 
Le végétarien est une personne excluant tout corp animal de son alimentation, que ce soit des animaux terrestres (vache, poule, cochon...), des animaux marins (poisson, crustacé, fruit de mer...) ou même des organes (foie gras...).
 
Plusieurs raisons de devenir végétarien : par éthique, santé, tiers-monde, environnement.
Cette page vous montre l'élevage qu'a eu l'animal qui se trouve aujourd'hui dans votre assiette.
 
Aujourd'hui, 280 abattoirs se trouve en France, soit 3,5 millions de bovins.
Sur ces 280 abattoirs, 206 font du gros bovins, et éventuellement des ovins.
Nous battons 1,4 million de tonnes en France, dont 1,3 million de gros bovins.
La France importe 300 000 tonnes et en exporte 250 000.
En France, 55% du cheptel est constitué de races à viande, et 45% de races laitières.
La France est le premier producteur européen de vinde bovine et son troupeau allaitant est le plus important d'Europe
.
 
60 milliards d'animaux terrestre sont abattu chaque année dans le monde, ainsi de 1000 milliards d'animaux marins (poissons, crustacés...), ce qui représente 1060 milliards d'animaux tués chaque année. Soit 120 millions d'animaux terrestre et 3 milliards de poissons tués chaque jour dans le monde.


Le cochon ("porc")
 
95% des élevages de porcs sont d’élevage industriel, 5% viennent des élevages en semi-liberté, bio ou non.
En France, environ 15 000 exploitations produisent en moyenne 2 600 porcs charcutiers par an, avec un nombre moyen de 144 truies. L'Union Européenne a produit un peu plus de 210 millions de porcs en 1000 (28 millions en France).
 
A partir de l'âge de 7 mois, les truies sont inséminées artificiellement tous les 150 jours, soit 2 portées par an.
Après l'insémination, la truie attend environ 3 mois et demi enfermée ou sanglée dans une stalle individuelle en plein obscurité, ne pouvant donc ni se retourner, ni faire leur "nid", ce qui permet des économies de nourritures.
La durée de gestation est de 3 mois et 3 semaines, il faut ajouter de 21 à 28 jours de maternité.
Une semaine avant la naissance des porcelets, la truie est bloquée dans une cage de mise bas de 1m²sur un sol en béton, l'empêchant tout autant de bouger. Ses petits peuvent téter sans qu'elle les écrase en se couchant (ce qui n'arrive jamais dans la nature). Ses instincts maternels sont totalement niés : elle ne peut pas faire de "nid" pour la mise bas, ni approcher ses petits. Quand elle se débat, elle se blesse. Mordre les barreaux est sa seule occupation possible.
Les antibiotiques et anxiolytiques aident à survivre à ce stress intense.


Dans les premiers jours de sa vie, les verrats (porcelets mâles) sont castrés à vif (y compris dans les élevages biologiques) pour éviter l'odeur désagréable que provoque leur chair lors de la cuisson, ils reçoivent une injection d'antibiotiques et ont la queue et les dents coupées avec une pince, sans anesthésie. Il s'agit de minimiser les bagarres dues aux conditions de la captivité. Les jeunes sont sevrés précocement afin que la truie recommence un nouveau cycle au plus vite. Puis ils sont placés dans l'obscurité sur un sol en claire-voie qui blesse leurs pattes (boiterie, déformations, nécroses...).
 
Les porcs sont nourris d'aliments composés de céréales, de farines animales et d'accélérateurs de croissance (les antibiotiques). Les femelles sont traitées aux hormones et aux stéroïdes pour augmenter les portées et stabiliser les cycles de fécondité. Tous doivent vivre malgré l'ennui, l'immobilisation forcée, l'entassement, l'obscurité et l'air irrespirable qui provoquent des maladies graves.

Enfin, le transport vers les abattoirs a lieu généralement de nuit, les porcs ne verront jamais la lumière du jour. Certaines truies, incapables de marcher, seront treuillées dans le camion. Leur chair meurtrie finira en rillette ou en saucisson.
20% des porcs meurent entre la naissance et l'envoie à l'abattoir.
Plus de 25 millions de porcs sont tués chaque année dans les abattoirs français.

Avec plus de 15 millions de porcs, la Bretagne concentre 57% de la production française. La pollution des rivières et des nappes phréatiques par les nitrates issus du lisier empoisonne toute la péninsule, les déjections porcines représentent 33 millions de litres de lisiers déversés en Bretagne et 57,5% millions en France, chaque jour.

Les nitrates et nitrites contenus dans la viande de porc peuvent se transformer dans le corps humain en nitrosamines, hautement cancérigènes.
En 1993, 67 personnes sont mortes et 22 femmes enceintes ont perdus leur bébé suite à la consommation de viande de porc contaminée par la 
listériose.
La présence d'antibiotique (accélérateur de croissance) dans le porc induit une accoutumance chez les consommateurs pour lesquels les microbes deviennent résistants à tous les traitements.
En France, la consommation moyenne par personne est de 35 kg par an.


 
Et si vous étiez un cochon d'élevage ?
 


Le Lapin :
 
En France, plus de 40 millions de lapins vivent en cage sur un sol grillagé. Les élevages comptes en moyenne plus de 6000 animaux.
La surface qu'ils disposent est égale à celle d'une feuille de papier A4 chacun durant leur vie entière.
En phase d'engraissement, le moindre déplacement dérange les autres lapins et les agressions sont fréquentes occasionnant blessures et infections.

Les reproducteurs sont sélectionnés dès leur naissance. 
Ils sont choisis puis conditionnés pour être envoyés dès leur premier jour vers les élevages.
La mise en place des bagues est particulièrement douloureuse. Il arrive que les oreilles soient déchirées. Les lapines vivent isolées les unes des autres et sont inséminées 10 jours après chaque mise bas. Elles donnent naissance à une dizaine de petits par portée, plus d'une soixantaine par an.
Elles souffrent en outre de lésions aux pattes et de déformations du squelette. Environ 1/3 des mères meurent chaque année.

Dès la naissance, les petits sont triés : ils sont répartis en fonction de leur taille et de leur poids, 8 à 9 sont placés avec chaque lapine.
Les malades, les plus petits, et ceux en surnombres sont assommés sur le rebord d'une caisse. Ils agonisent ensuite au millier des mort-nés.
Les lapereaux sont sevrés et séparés des mères à peu plus d'un mois, juste avant la mise bas suivante de la mère.
Les mises-bas s'enchaînent tous les 42 ou 49 jours.

L'éleveur consacre en moyenne 4,3 heures par an par lapine soit moins de 5 minutes pour un lapin sur toute sa vie. Cette durée inclut le temps passé au nettoyage du bâtiment, à la distribution de nourriture, etc.

La nourriture des lapins est supplémentée en vitamines, minéraux, antibiotiques et autres médicaments. Pourtant 1/4 des lapins meurent avant d'atteindre l'âge où ils sont abattus. Ce taux de mortalités est un chiffre officiel de la filière issue des résultats technico-économique de 2007.
Plus de 100 tonnes d'antibiotiques sont consommés chaque année par les lapins d'élevage en France.

Vers 2 mois et demi, ils sont entassés dans des caisses et conduits à l'abattoir. Ils sont étourdis, saignés, dépecés, éviscérés.



La gélatine :

On peut la trouver sous l'attribution E441.
La gélatine est obtenue par l'ébullition prolongée de la peau animale (porc) et des tissus conjonctifs. Elle est obtenue par hydrolyse partielle du collagène extrait de la peau comme la peau de porc, des os, des cartillages, des ligaments, etc.
Les liaisons moléculaires entre les brins de collagènes sont alors brisées.
La gélatine est fabriquée à partir de sous-produit de l'industrie du cuir et de la viande, principalement les os et dépouilles des bovins.
Les phoques et requins sont aussi d'excellentes sources de collagènes.
Les peaux de porcs sont généralement utilisées.
Les os de porcs et autres de secondes qualités dits "os verts" ne sont pas utilisés. La corne n'est pas utilisée.
Les matériaux bruts sont préparés par des procédés basiques de séchage, des procédés acides et des procédés basiques, qui sont employés pour extraire le collagène, ce qui peut prendre plusieurs semaines.

La production mondiale est de 250 000 tonnes/an.
La gélatine ne contenant aucune trace porcine représente moins de 5% de la production mondiale.

 
Origine de la gelatine


 
Les chèvres :
 
Quand la chèvre met bas, sa portée le lui ai retirée seulement 24h, 8 ou 15 jours après la naissance.
Les chevrettes et les chevreaux sont écornés et castrés à vifs pour les mâles.
Les chevrettes vivent en lieu clos de 0.5 à 1m² par animal (moins de 5% sont en pâturage), elles sont sevrées en deux mois puis alimentées jusqu'à sept mois pour être mise en reproduction "naturelle" (15 jours avant la saillie : pose d'éponge vaginale, rupture artificielle de l'hymen, injection afin d'optimiser la fécondation), puis lorsqu'elle devient adulte, l'insémination artificielle sera pratiquée.
La chèvre peut produire jusqu'à 5 litres de lait par jour.
Les chevreaux élevés pour leur chair sont abattus à l'âge de 4 à 8 mois.



Les poissons :
 
Tout comme nous, ou les autres animaux terrestres, les poissons éprouvent, souffrent, communiquent... La plupart des poissons produisent des sons lorsqu'on les poursuit, les touche, les capture... Leurs sensations visuelles, olfactives, gustatives et tactiles sont très développées. Ils sont aussi sensibles aux vibrations, aux champs électriques, etc. Leur système nerveux présente les même récepteurs à la douleur que nous, et il est établi qu'ils ressentent la peur : comme nous, leur fréquence cardiaque et leur rythme respiratoire augmentent, et ils produisent une décharge d'adrénaline. Des poissons qui en voient d'autres se faire happer par des pêcheurs, ou bien qui en réchappent eux-même, apprennent à se méfier des hameçons. Certains poissons développent une vie sociale complexe et des relations affectives fortes ; on connait même des exemples d'amitiés entre des poissons sauvauges et des humains.

Poissons (capture)La pêche serait le loisir le plus populaire en France, une activité censée être particulièrement pacifiste et innocente...
Le pêcheur perfore la chair de sa proie avec un hameçon et provoque une peur panique : le poisson se tord, halète, crache, coule... avant d'être brutalement extrait de l'eau, pesant de tout son poids sur sa plaie, et de mourir lentement asphyxié ou assomé.

Remettre les poissons dans l'eau, parfois avec l'hameçon encore accroché aux branchies ou aux organes internes s'ils l'ont avalé (il déchire souvent l'estomac lorsque le poisson se débat), leur inflige une incapacité temporaire ou permanente à s'alimenter, à se déplacer, voire une agonie interminable : 40% meurent après la relâche.


Des centaines ou milliers de milliards de poissons meurent pour le commerce agroalimentaire. Leur mort n'est ni rapide, ni indolore. Dans les filets, les poissons peuvent rester prisonniers pendant plus de 20h et mourir étouffés par la masse ou écrasés par des débris raclés sur les fonds. Capturés à de plus en plus grandes profondeurs, lors de la remontée, les frottements leurs mettrent les flancs à vif, la décompression fait éclater leur vessie natatoire, sortir les yeux de leur orbite, et l'oesophage et l'estomac par la bouche. Déversés en vrac sur le pont du navire, ils sont fréquemment crochetés pour être triés et beaucoup sont congelés ou vidés vivants.

L'indifférence est telle qu'on ne les décompte pas en nombre d'individus mais en tonne : 80 à 100 millions de tonnes de poissons pêchés chaque année dans le monde. Toutes les zones de la planète étant en surpêche (40% des espèces de poissons seraient menacée d'extinction), l'exploitation est telle qu'ils sont toujours plus jeune et plus petits, ce qui signifie, à tonnage égal, de plus en plus de victimes.


Les élevages se développent et sont tou à fait comparables aux autres exploitations en "battarie" ; les poissons vivent dans des conditions effatante, élevés dans des cuves, des citernes, des bassins, des filets ; la surpopulation, le taux de mortalité, puis la façon sont ils sont transportés et tués industriellement sont invraisemblables et ne seraient pas tolérés pour d'autres animaux. De plus, ils sont nourris... de petits poissons pêchés par centaines de milliards dans les océans qui sont transformés en farine ou en huile (c'est ce qu'on appelle la pêche "minotière").


Pour l'élevage des poissons, pour obtenir un saumon de 3 kilo, il aura fallu lui donner 15 kilos de poissons réduit en farine.
30% de la pêche sert pour nourrir l'élevage (poisson, poule, cochon, vache...).
Nous trouvons 10 fois plus de dioxines dans les poissons que dans les produits référence (lait, oeuf, ...).


Quelques informations en plus :

- L'alimentation de l'Homme préhistorique
- L'élevage, le transport et l'abattage des "animaux de consommation"

- Témoignages d'une ancienne élève d'un lycée agricole ayant réalisée des stages dans des élevages


 
 
 



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