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Les médicaments



 
La sortie des médicaments :
 
C'est en 1937 que 100 personnes ont trouvé la mort après avoir bu de l'élixir de Sulfanilamide. Depuis, avant d’obtenir la permission de mettre les médicaments sur le marché, les sociétés pharmaceutiques sont tenues d’effectuer des tests d’innocuité sur des animaux et de les soumettre à la FDA (Food and Drugs Administration) pour vérification.

Avant la sortie sur le marché d’un nouveau médicament, des études sont conduites, pendant près de 10 ans, sur des dizaines de milliers d'animaux, de toutes espèces, sous le prétexte fallacieux qu’ils aident la santé humaine et animale.
Il faut presque 15 ans pour lancer un nouveau médicament et son coût est d'environ 1,6 milliard de dollars.

Il doit être testé sur deux espèces animales, des rongeurs comme les rats et les souris, et des non-rongeurs comme les chats et les singes, avant qu'il ne puisse être utilisé sur des humains lors des essais cliniques.
Si un médicament doit être retiré du marché (nocif aux humains) d’autres animaux de laboratoire sont encore torturés pour "comprendre" pourquoi le médicament incriminé fut toxique à l’espèce humaine.
 
Lorsqu’un médicament est suspecté nocif, il n’est pas immédiatement retiré du commerce car les laboratoires traînent les pieds en mettant en avant le fait qu’il a été prouvé inoffensif sur les animaux ("tests de sécurité" et "toxicité").
 
Par exemple, il fallut attendre 18 ans pour retirer le Phenphormin (diabète) alors qu’une estimation de 1000 patients mourait chaque année d’effets secondaires.
Sans compter, que les médicaments retirés du marché occidental sont souvent toujours disponibles dans les pays du Tiers-Monde ou que d’un pays à l’autre, le produit chimique ou molécule change de nom (exemple avec des scandales du Duogynom ou Clioquinol).

À propos du scandale du Clioquinol, qui provoqua pour le seul Japon une estimation de 1.000 morts et 30.000 handicapés, le Dr André Passebecq de Vence écrivit :

"Les expérimentations sur animaux avaient bien été réalisées, mais que veulent-elles dire ?
Comme d’habitude rien ou presque, lorsque les résultats sont transportés au niveau de l’homme."




Effets secondaires des médicaments "prouvés" sans danger :

Les effets secondaires des médicaments, les produits les plus largement et longuement testés sur des "modèles" envoient chaque année 1,3 million de patients à l’hôpital et 20 000 au cimetière. La 4ème cause de mortalité en France.
Peut-on se fier au modèle du rongeur pour évaluer le pouvoir cancérigène d’un produit chez l’homme, sachant que ce modèle vit de l’ordre de 20 à 30 mois, alors qu’il se passe en moyenne 5 à 10 ans entre la dysplasie d’une de nos cellules et le diagnostic de la tumeur qui en est éventuellement issue.


La "souris manipulée", pour former des plaques d’amyloïdes humains dans son cerveau, en est débarrassé par un vaccin, le patient Alzheimer traité par ce même vaccin voit son état gravement empirer.
Depuis des décennies, on cherche chez la souris les clés du cancer humain, on a trouvé des milliers de produits efficaces en chimiothérapie chez ces animaux, aucun n’est actif chez l’homme, et les quelques dizaines actifs chez l’homme ne le sont pas chez la souris.
Sachant que ces animaux se cancérisent spontanément à partir de 40 semaines d’âge, l’homme au-delà de 40 ans, que les télomères (éléments importants dans la prolifération cellulaire) des cellules de souris, sont à 5 à 10 fois plus longs que ceux de nos cellules et permettent un nombre de divisions avant sénescence bien plus grand.




Voici une liste malheureusement non exhaustive des médicaments prouvés sans danger, selon les tests de toxicités effectués sur animaux (sur différentes espèces et sur plusieurs années), mais se révélant hautement toxiques pour les humains :


- Amrinone (cœur) provoque une thrombocytopénie chez les humains, c’est-à-dire un manque de cellules de sang type qui sont nécessaires à la coagulation. Les expériences animales n’avaient pas prédit cela.

- Amydopyrine (antalgique) a provoqué de nombreux accidents sanguins mortels (agranulocytose).

- Aspirine a entraîné chez beaucoup d'enfants le syndrome de Reye (mortel).

- Barnétil (médicament psychiatrique pour maniacodépressifs) a entraîné des troubles mortels du rythme cardiaque.

- Carbamazépine (maladies psychiatriques) a entraîné de nombreuses malformations foetales.

- Carbenoxalone (ulcères gastriques) provoque l’arrêt du cœur chez les humains. Après que les scientifiques ont su ce qu’il avait fait aux gens, ils ont continué à le tester sur des rats, souris, singes, des lapins, sans jamais pouvoir reproduire le même effet.

- Chloranphénicol a provoqué de nombreuses altérations mortelles du sang par destruction de la moelle osseuse, des anémies graves et des collapsus cardiovasculaires.

- Cimétidine (ulcère de l'estomac) a été retiré pour lésions hépatiques graves.

- Clindamycin (antibiotique) provoque des lésions au niveau de l’intestin. Il a été testé sur des rats et des chiens chaque jour pendant un an. Ils tolérèrent des doses 10 fois plus grandes que celles qui furent prescrites pour les humains.

- Clioquinol (antidiarrhéique) paralysie et cécité pour les humains, sans danger pour les rats, chiens et lapins testés en laboratoire.

- Domperidone (nausée, vomissements), provoque chez les humains un rythme cardiaque irrégulier. Les scientifiques étaient incapables de reproduire cet effet sur des chiens même avec une dose de 70 fois la normale.

- Dupéran (antalgique) causa de nombreuses formes sévères d'atteintes hépatiques.

- Eldepryl (Parkinson) provoque de l’hypertension pour les humains, cet effet secondaire n’avait pas été vu chez les animaux.

- Eraldin : (cœur) : mortel ou (et) cécité pour les humains, selon les scientifiques : "Aucun fâcheux effet sur les animaux de laboratoires lors des études de toxicité."

- Fialuridine (antiviral) mortel pour les humains (dommage irréversible du foie), sans danger pour les animaux testés en laboratoire.


- Flosint (arthrite), mortel pour les humains (8 morts), tolérance chez les rats, singes et chiens testés en laboratoire.

- Fluvisco (pour l'arthrite des jambes) fut responsable de nombreuses hépatites graves.

- Glifanan (antalgique) interdit pour accidents allergiques graves, voire mortels (œdèmes de Quicke, chocs anaphylactiques).

- Halcion (tranquillisant) retiré du marché pour état de confusion mentale grave.

- Indalpine (antidépresseur) génère l'agranulocytose (destruction) des cellules sanguines.

- Isoniazide et Iproniazide (antibiotiques antituberculeux) provoquent des nécroses du foie, des convulsions et des troubles psychiques.

- Isoprénaline causa la mort  de 3 500 personnes.


- Isoprotérénol (asthme) mortel pour les humains (3500 au RU), aucun incident sur les animaux testés en laboratoire.

- Kanamycine (antibiotique antituberculeux) entraîne une insuffisance rénale grave et des surdités.

- Linomide (sclérose en plaques) provoque des crises cardiaques pour les humains, les expériences animales n’avaient pas prédit cela.

- Métaqualone a entraîné la folie de milliers d'êtres humains et de 366 morts (suicides, homicides).

- Méthotrexate (leucémie, psoriasis et polyarthrite PCE) a provoqué des entérites hémorragiques et sanguines graves et de pancréatites aiguës.

- Méthoxyflurane (anesthésique) provoque une toxicité rénale aiguë. Les expériences animales n’ont pas prévu la toxicité du produit sur le système rénal.

- Methysergide (maux de tête) provoque lésions au niveau du cœur et des reins. Les scientifiques ont été incapables de reproduire ces effets sur les animaux.

- Mitotane (anti-leucémique) détruit les tissus des surrénales.

- Mitoxantrone (cancer) provoque l’arrêt du cœur chez les humains. Il fut pourtant largement testé sur des chiens, qui n’ont jamais manifesté cet effet.

- Nomifensine (antidépresseur) mortel pour les humains (sévère défaillance rénale), aucun incident sur les animaux testés en laboratoire.

- Opren : (arthrite) mortel pour les humains (61 morts), rien à signaler chez les singes et les autres animaux de laboratoire.

- Orabilex causait des détériorations fatales des reins.

- Paracétamol a causé des maladies hépatiques mortelles (1 500 personnes ont été hospitalisées rien qu'en 1971 en Angleterre).

- Pemoline (hyperactivité) mortel pour les humains (dommage irréversible du foie), sans danger pour les animaux testés en laboratoire.

- Perhexiline (cœur) provoque une défaillance du foie, sans danger pour les animaux testés en laboratoire. Même quand ils savaient qu’ils cherchaient un type particulier de défaillance du foie, ils ne pouvaient pas le provoquer sur des animaux.

- Phénavétine (analgésique) présent dans plus de 200 médicaments, a été accus de blocages, destructions et tumeurs rénales.

- Phénindione (anti-coagulant) a été accusé d'atteintes rénales, hépatiques et sanguines graves et de pancréatites aiguës.

- Phenphormin (diabète) prescrit pendant 18 ans, a été responsable de près de 1 000 morts par an.

- Primodos, Amenorone fort et Bendectin ont renouvelé la tragédie de la Thalidomide Maxiton et Préludine (amphétamines excitantes du système nerveux central et coupe-faim) ont provoqué des troubles cardiaques et nerveux graves (crises de folie).
 

- Rezulin (diabètes) mortel pour les humains (dommage irréversible du foie), sans danger pour les animaux testés en laboratoire.

- Roaccutane a déclenché de nombreuses malformations fœtales (+ de 1 300 bébés aux Etats-Unis).

- Selacrine (diurétique) mortel pour les humains (dommage irréversible du foie), aucun incident sur les animaux testés en laboratoire.

- Soriatane (psoriasis, troubles de kératinisation) présente des effets tératogènes (cancérogènes) avérés.

- Stalor (anti-cholestérol) a provoqué de nombreuses paralysies, destructions rénales et 52 morts en France.

- Suprofen (arthrite) provoque une toxicité rénale pour les humains. Avant sa mise sur le marché, les chercheurs avaient commenté les essais du produit sur animaux comme : "... Excellent profil de sécurité. Aucun effet cardiaque, rénal, ou SNC (système nerveux central) rencontré sur les différentes espèces."
 
- Surgam (arthrite) provoque des ulcères d’estomac chez les humains, aucun incident chez les animaux testés en laboratoire. Les ulcères sont un effet secondaire commun de beaucoup de médicaments pour soulager d’arthrite. A la mise sur le marché, les scientifiques avaient déclaré que cette fois-ci le médicamentent ne pouvait causer des ulcères, tous les tests (sur animaux) avaient été faits pour s’en prévenir.


- Tamoxifène (anti-cancer) aggravait le risque et le cancer en cours.

- Tendéril (anti-inflammatoire) fut responsable de milliers  de décès à travers le monde sur 20 ans de commercialisation.

- Urétane (chimiothérapie anti-leucémique) déclenche cancer du foie, des poumons et de la moelle osseuse.

- Vectren (anti-inflammatoire) génère des syndromes de Lyell et la maladie de Stevens-Johnson.
 
- Zelmide (antidépresseur) sévères problèmes neurologiques pour les humains, aucun incident chez les rats et chiens testés en laboratoire.
 

- Zomax : (arthrite) mortel chez les humains (14 morts), rien à signaler chez les singes et les autres animaux de laboratoire.


Ananxyl, Chloramphénicol, Stilboestrol, Flamanil, Ponderax, Debendox, Préludine, Maxiton, Nembutal, Pronap, Plaxin, Phénacétine, Amydopyrine, Marzine, Réserpine, Phénindione, Méthotrexate, Uréthane, Mitotane, Cyclophosphamide, Isoniazide, Iproniazide, Kanamycine, Bismuth, Clioquinol, ... 




Et pourtant...


90% des médicaments testés sur les animaux pour en déterminer la sécurité ne sont pas sur le marché aux Etats-Unis ou en sont vite retirés.
Désireux de comprendre pourquoi, les chercheurs ont décidé de tester les effets des traitements qui mènent à une inflammation et de comparer systématiquement les résultats sur les humains. Cette corrélation postulée entre différentes espèces animales est nommée "hypothèse de concordance".
Les résultats de ces expériences remettent en question la vieille supposition décrétant que les tests sur animaux sont directement transposables sur les humains. Ces résultats invalident probablement l'ensemble des informations sur la sécurité collectées pour distinguer les substances sûres des dangereuses.
Les chercheurs ont constaté que dans leur spécialisation médicale (maladie inflammatoire, diabète, l'asthme, l'arthrite...), les médicaments mis au point sur des souris avaient jusqu'ici un taux d'échec de 100% lors des 150 essais cliniques sur les humains
.



D'autres différences entre l'Homme et l'animal :

 
- La morphine, qui calme et endort l'homme, met en  folle agitation les rats et les chats, alors que la pénicilline s'avère mortelle pour le cochon d'inde. Ces trois animaux sont parmi les plus utilisés en laboratoire.

- Dans les années 60, l'inhalateur Isoproterenol tua 3 500 asthmatiques à travers le monde. Ce produit cause des lésions au cœur chez les rats mais non chez les chiens ou les cochons, et les chats peuvent supporter des doses 175 fois plus élevées qu'un asthmatique avant de succomber.

- Oraflex, censé guérir les rats d'une forme d'arthrite, lorsque prescrit aux humains, causèrent 3 500 effets secondaires graves, ainsi que la mort de 61 personnes.

- Le Phenformine prescrit aux diabétiques tua 16 000 personnes avant que la compagnie Ciba-Geigy le retire du marché.

- Le Phanagétine, analgésique entrant dans la composition de 200 spécialités (ex : La Veganine) destinés à combattre la grippe, la fièvre et les douleurs, provoque le blocage et la destruction des reins, ainsi que des tumeurs rénales.

- La Réserpine, utilisée contre l'hypertension artérielle, multiplie par trois les risques du cancer du sein et est un facteur important dans les cancers du cerveau, du pancréas, du col de l'utérus et des ovaires.

- La Thalidomide fut testée sur des milliers d'animaux et prônée inoffensive. Résultat, des milliers d'enfants nés avec des malformations graves en ont payé le prix.
 
- L'open, médicament utilisé pour essayer de soulager la vie des handicapés moteurs, a causé de multiples morts d'humains avant d'être retiré du marché. Il avait pourtant été vérifié sur les animaux.

- Omeprazol, un médicament prescrit pour les ulcères, s'avère cancérigène pour les rats.

- Le Fenclozic, médicament contre l'arthrite, fut jugé inoffensif sur les souris, les rats, les chiens et les singes, mais cause des dommages au foie de l'humain.

- L'Uréthane, utilisé jadis contre la leucémie (cancer du sang) s'est avéré capable de provoquer le cancer du foie, des poumons et de la moelle.

- L'Isoniazide et l'Iproniazide, antibiotiques utilisés contre la tuberculose, provoque la nécrose du foie.

- Le Phénindione (anticoagulant censé empêcher la formation de caillot dans le sang) provoque des atteintes rénales et hépatiques, l'agranulocytose (maladie souvent mortelle du sang) et des pancréatites aiguës.

- Le médicament Tomoxifen de la compagnie ICI est prescrit pour prévenir la récurrence du cancer du sein chez les femmes traitées pour cette maladie. En laboratoire, lorsqu'administré aux rongeurs, il donne le cancer des gonades chez la souris et le cancer du foie aux rats.




Le cas du Vioxx :

Le Vioxx est un analgésique ayant été prescrit pour l'arthrite entre 2000 et 2004. Il s'était révélé bon pour le cœur d'après les tests sur animaux, mais a causé chez les humains, plus de 300 000 crises cardiaques et Accidents Vasculaires Cérébraux, dont presque la moitié a été fatale.
Ceci est la plus grande catastrophe pharmaceutique de l'histoire, bien pire que le Thalidomide.




Le cas du Thalidomide :

ThalidomideEntre 1957 et 1961, le Thalidomide est prescrit à des femmes enceintes afin de lutter contre les nausées matinales. Il a été annoncé comme étant un médicament exceptionnel et complètement sûr car les tests sur une grande variété d'animaux n'avaient révélé aucun effet indésirable, même à fortes doses. Mais pour les humains, ils n'étaient pas sûrs, surtout pour les femmes enceintes.

Après avoir été testés sur plusieurs lignées de lapins, souris, rattes, hamsters et poules, ces tests de toxicité chronique n'avaient démontré aucune toxicité particulière.
Les performances du produit furent comparées avec celles des barbituriques, qui connaissaient à l'époque un très grand développement : alors qu'un surdosage (volontaire ou non) des barbituriques peut avoir des conséquences fatales, les chercheurs affirmèrent que le Thalidomide, même à très hautes doses, n'avait pas d'autre effet que le sommeil, en outre, aucun effet secondaire ne lui fut alors trouvé.
Plus de 10 000 enfants sont nés avec des jambes ou des bras courts, voire sans membres du tout.

Suite à l'augmentation d'enfants victimes de cette catastrophe, la Thalidomide a été testée sur plus de 50 races et espèces différentes, y compris les tatous, et presque aucun n'a souffert des effets secondaires. Des chercheurs ont finalement trouvé que les lapins de Nouvelle-Zélande pouvaient aussi avoir une progéniture mal formée, mais seulement si le médicament était administré à de très fortes doses.


Les humains sont 60 fois plus sensibles à la Thalidomide que les souris, 100 fois plus sensibles que le rat, 200 fois plus sensibles que les chiens et 700 fois plus sensibles que le hamster.

Résultat : entre 10 000 et 20 000 victimes à travers 50 pays.
*Plus d'informations sur
Wikipédia*





Le cas du Médiator (ou Benfluorex) :

Le Médiator® a été commercialisé en France de 1976 à 2009 et tua 1 320 personnes.
Initialement, le Médiator® était prescrit chez des patients ayant un taux de graisses trop élevé dans le sang (hypertriglycéridémie) ou un taux de sucre trop élevé dans le sang (hyperglycémie).
La prise de Médiator® était susceptible d’entraîner une valvulopathie, c'est-à-dire un mauvais fonctionnement des valves cardiaques qui se manifeste par une fuite (ou insuffisance) valvulaire. Un autre risque cardiovasculaire concerne une pathologie rare appelée "Hypertension Artérielle Pulmonaire" (
maladie grave qui perturbe la circulation du sang à l'intérieur des poumons).
Avant 2009, plus de 300 000 patients s'en sont vus prescrire chaque année. Au moins deux millions de personnes ont été traitées par cette molécule depuis 1976.




Le cas de l'aspirine :
 
« L’aspirine a un statut particulier. Elle a été découverte par les Allemands avant la 1ère guerre mondiale. L’aspirine (ou acide salicylique) est extraite du saule. Le brevet a été cédé gratuitement à la France par les Allemands en 1918 après la défaite de l’Allemagne. Le brevet a été exploité par Rhône-Poulenc sous le nom d’Aspirine du Rhône. Elle reste un des meilleurs remèdes pour l’homme.
Cependant, elle n’a jamais été testée sur les animaux. Elle a été utilisée en Allemagne avec succès, puis en France. Elle a été mise sur le marché avant l’existence des procédés légaux français d’AMM (autorisation de mise sur le marché). Heureusement, car si l’aspirine s’est révélée un excellent remède pour l’homme, le résultat est différent pour les animaux : elle tue le chat, est tératogène chez le rat, le chien, le lapin et le singe. Si on avait dû tester l’aspirine sur les animaux, il est probable que la molécule d’acide salicylique aurait été éliminée comme étant toxique (pour eux !).
On peut aussi se demander combien d’autres molécules ont ainsi été éliminées par les tests sur animaux alors qu’elles auraient pu être bénéfiques pour les humains. »

Professeur et toxicologue Jean-François Narbonne




La pilule contraceptive :

Pour la première fois en France, une plainte a été déposée au pénal contre une pilule contraceptive, vendredi 14 décembre 2012, devant le tribunal de grande instance de Bobigny. Marion Larat, utilisatrice de la pilule de 3e génération Meliane, et désormais lourdement handicapée, accuse le laboratoire Bayer d'avoir provoqué l'accident vasculaire cérébral qui l'a terrassée en 2006. "Le Monde" a recueilli les témoignages d'autres victimes, ou familles de victimes.

+Théodora est décédée à 17 ans, fin 2007, à la suite d'une embolie pulmonaire massive.

La Commission européenne a estimé en 2008 que les effets secondaires tuaient 197 000 citoyens européens annuellement, avec un coût de 79 milliards d’euros.”


 
 

Les vaccins
 

Cellules de foetus avortés

Sur les notices de vaccins, les cellules de fœtus avortés sont désignées par l'expression : "cellules diploïdes fœtales humaines".
Deux lignées de cellules de fœtus avortés, WI-38 et MRC-5 ont été cultivées en laboratoire depuis les années 1960.

Ces cellules sont utilisées pour cultiver des virus qui sont ensuite récoltés et traités pour produire les vaccins.

De quels vaccins s'agit-il ?

Le vaccin DTCa, le vaccin contre l’hépatite A, le vaccin contre l’hépatite B, le vaccin ROR (Rougeole, Rubéole, Oreillons), le vaccin contre la rage, le vaccin contre la varicelle, le vaccin contre l’adénovirus.


Sérum sanguin de fœtus de veau avorté


L’une des méthodes les plus grotesques utilisées dans la fabrication des vaccins est la récolte du sérum fœtal bovin. Ce sérum fournit le bouillon de culture pour permettre aux virus de se développer.
Comment récolte-t-on le sang ?
 
Selon le site Humanae Research Australia :
 
"Après avoir abattu et saigné la vache dans un abattoir, l’utérus de la mère qui contient le fœtus du veau est enlevé au cours du processus d’éviscération (ablation des organes internes de la mère) et transféré ailleurs pour la récolte du sang. Une aiguille est insérée entre les côtes du fœtus pour aboutir directement dans le cœur. Le sang est ensuite aspiré dans une poche stérile. Ce processus vise à minimiser le risque de contamination du sérum par les micro-organismes du fœtus et de son environnement. Seuls les fœtus âgés de plus de trois mois sont utilisés parce qu’autrement, le cœur serait trop petit pour être percé. Une fois recueilli, on laisse le sang se coaguler à température ambiante. Le sérum est ensuite séparé par un processus connu sous le nom de « centrifugation réfrigérée."
 
De quels vaccins s’agit-il ?
Vaccin ROR (Rougeole, Oreillons Rubéole) le vaccin contre le Rotavirus, le vaccin contre  l’Adénovirus, le vaccin contre la Varicelle.


Cellules provenant de chenilles légionnaires
 
La FDA a approuvé le vaccin Flublok le 16 janvier 2013. Cette nouvelle technologie est présentée comme étant la vague de l’avenir. Elle utilise une lignée cellulaire d’insecte (expresSF+®) qui est dérivée de cellules du légionnaire d’automne, le Spodoptera Frugiperda.
 
La notice du vaccin mentionne également :
 
 
De quel vaccin s’agit-il ?
Le vaccin contre la grippe.


Cellules de reins de singes


Comme mentionné plus haut, le tissu de rein de singe est utilisé pour permettre la croissance de certains virus utilisés dans la production des vaccins. Il existe encore une énorme controverse quant à l’utilisation de ces cellules, et quant à leur rôle contaminant dans le vaccin polio des années 1950.
 
Cette histoire est bien racontée par une courageuse scientifique Bernice Eddy dans les journaux du Congrès.
 
À la page 500 du document The Executive Reorganization and Government Research of the Committee on Government Operations United States Senate, Ninety-Second Congress, Second Session [1972] , on peut lire:
 
"La seule crise grave concernant le vaccin, et qui s’est produite depuis l’épisode de la poliomyélite, au milieu de l’année 1961, a été la réalisation que, le virus qui provoquait des tumeurs chez les hamsters, contaminait les vaccins polio et les vaccins contre l’adénovirus. Le virus appelé SV40 se trouvait dans les vaccins et survivait après le traitement au formol."
 
Page 502 :
 
"En 1954, Eddy qui était agent de contrôle de la polio, a retrouvé le virus vivant supposé tué dans le vaccin polio ; en 1955, elle fut relevée de ses fonctions en tant qu’agent de contrôle de la polio… Après ses découvertes sur le virus SV40, son personnel, ainsi que l’espace destiné aux animaux ont été réduits et on l’a fait rétrograder de la tête d’une section à la tête d’une unité."
 
Page 505 :
 
"… Même après avoir trouvé que le virus contaminant était cancérigène chez les hamsters, le DBS [Division of Biologics Standards] et son comité consultatif d’experts ont décidé de maintenir les stocks existant sur le marché plutôt que de prendre le risque de saper la confiance du public en rappelant les vaccins."
 
Et :
 
"Il y a eu une tendance de la part de certains cercles gouvernementaux supérieurs à minimiser toute discussion ouverte sur les problèmes liés aux vaccins…"
 
De quels vaccins s’agit-il ?
Le vaccin DTCa, le vaccin contre l’encéphalite japonaise, le vaccin contre la polio, le vaccin contre le Rotavirus, le vaccin Vaccinia.


Cellules de reins de chiens


Le 20 novembre 2012, la FDA a approuvé le vaccin contre la grippe saisonnière, Flucelvax, fabriqué par Novartis.
 
Ce vaccin est produit en masse en utilisant la lignée cellulaire, continue Madin Darby Canine Kidney (MDCK), comme substrat cellulaire des vaccins.
 
De quel vaccin s’agit-il ?
Le vaccin contre la grippe.


Cerveau de souris

 
Des vaccins viraux préparés en culture tissulaire ou sur cerveaux de souris ont été utilisés dans de nombreux pays asiatiques. Selon le site internet du CDC, le vaccin JE inactivé et cultivé sur cerveau de souris qui a été utilisé aux Etats-Unis depuis 1992 n’est plus disponible.
 
Bien sûr, comme pour tous les vaccins, les effets indésirables sont rarement suivis et sont minimisés par les autorités médicales. Les dommages causés par les vaccins peuvent cependant être très graves.
Fièvre, convulsion, somnolence, incontinence urinaire, trouble visuel, paralysie de nerf crânienne...

 
De quels vaccins s’agit-il ?
Le vaccin contre l’encéphalite japonaise, le vaccin contre la rage.


Embryons de poulet


Les poulets et leurs embryons ont longtemps été utilisés dans la production des vaccins.
 
 
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