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L’équitation
 
Nous avons fait des études avec des physiologistes, avec des vétérinaires et des médecins légistes sur l’effet du mors sur la bouche du cheval. On a découvert que l’effet du mors avait une force de pression dépassant 300 kilogrammes par centimètre carré, avec une traction typique de 80 à 150 kilogrammes par centimètre carré. Toutes ces expériences ont été enregistrées, validées et signées par les meilleurs experts russes.

Dans le passé, les gens n’ont pas su ce qu’ils faisaient. Entraîneurs, cavaliers professionnels, ils diraient que c’est tout à fait justifié, regardez comme ce cheval est grand, vous ne pouvez pas le blesser, ce n’est pas si douloureux pour lui. Mais réellement ces dispositifs agissent sur un secteur très petit de la tête du cheval et c’est un réseau de nerfs qui peuvent produire beaucoup de douleur. Ceux qui veulent apprendre sur le sujet le peuvent mais ils continueront toujours à le faire, ils veulent s’amuser.
 
Sans compter que, outre cela, il y a eu des expériences scientifiques et physiologiques effectuées sur le tissu du dos du cheval. Bien que la myologie et la construction de muscles soit presque le même chez chacun, il y a naturellement des nuances, il y a des différences dans l’innervation et l’épaisseur du tissu du muscle, mais la compression du muscle, et le trauma qui est fait au muscle, est presque identique pour chaque mammifère. Par quelques expériences difficiles, on a identifié que les muscles principaux du dos du cheval réagissent sans douleur au poids du cavalier pour les 12 à 15 premières minutes tout au plus. Après 15 minutes, les sensations d’inconfort commencent. La microcirculation devient compromise et dans un délai de 20 minutes, nous obtenons des symptômes semblables à ce que vous obtiendrez dans votre jambe quand vous vous asseyez là-dessus assez longtemps en position comprimée. C’est un signal d’une sérieuse coupure de circulation. Au bout de 20, 25 minutes nous obtenons l’anémie et les processus fort destructeurs dans le muscle lui-même, qui est tout à fait dramatiques du point de vue de la physiologie. La découverte était effrayante.

*Voir étude sur le dos du cheval*
 
J’ai parlé à un vétérinaire qui était un expert en matière d’ultrason. Ses rapports prouvent que chez presque tous les chevaux pré-examinés pour des lésions dorsales, des dommages significatifs, des structures du dos sont révélées par l’ultrason. J’ai regardé des thermogrammes qui ont montré des régions d’inflammation dans le dos des chevaux qui ont été montés, j’ai regardé dans les textes et journaux des vétérinaires et j’ai vu que même avec la plus adaptée des selle, la pression du cavalier et la sangle serré était bien au-delà de ce que le tissu du dos du cheval pouvait supporter sans compromettre la circulation et la douleur après seulement quelques minutes. J’ai maintenant compris la nécessité du mors et d’autres dispositifs pour contrôler la tête du cheval. Ils fournissent une manière pour que le cavalier offre au cheval un choix, le cheval peut faire ce que le cavalier exige ou il fait face à la douleur plus grande de la traction subite dans leur bouche ou sur leur tête, un domaine osseux couvert d’une peau mince et un réseau de nerfs sensibles. Même les chevaux qui ont été entraînés avec une bride sans mors, s’ils étaient entraînés avec un mors, ont appris que les conséquences de désobéir aux demandes du cavalier seront bien pire que la douleur de leur dos, qui assez vite disparaîtra engourdie.
 
Nous savons et croyons que le cheval est absolument conscient, qu’il a une intelligence étonnante mais d’autres ne le croient pas. C’est là que le mors, les bosals et hackamores surgissent et les gens ont un rapport avec un cheval comme s’il s’agissait d’un morceau de viande vivant effrayant et mystérieux que vous pouvez employer pour vos propres plaisirs.
Il y a beaucoup de choses qui se produisent quand nous commençons à réaliser de quoi les chevaux ont besoins pour être émotionnellement, physiquement et même spirituellement en bonne santé, et il y a beaucoup de choses que l’homme a faites avec les chevaux au cours des siècles en considérant le cheval comme une machine, ne prenant pas en compte ses sentiments ou ses besoins de familles, d’un troupeaux ou d’amis pour être heureux. Les chevaux sont maltraités parce que cela fonctionne tellement bien. Si vous prenez un cheval et que vous le forcez, il se soumettra et il fera ce qu’il est demandé. De sorte que ça amène une question importante c’est-à-dire « juste parce que nous le pouvons en tant qu’être humain, devons-nous le faire ? ». Lors de l’entraînement d’un cheval, si je parle de réprimander un cheval, pour un comportement, si nous le réprimandons pour quelque chose que nous avons voulu qu’il fasse c’est un acte égoïste. Et en réprimandant un cheval pour ne pas avoir fait ce que nous voulons comme, de plus grand mouvement de piaffé ou de passage ou peu importe le problème que nous avons, généralement nous le corrigeons inexactement parce que cela vient d’un besoin égoïste. Nous pouvons corriger ce comportement en comprenant que quand nous sommes sur le dos d’un cheval, nous sommes dans la maison du cheval, c’est une invitation. Nous devons, lorsque nous sommes dans la maison du cheval, être vraiment respectueux et suivre ce qui est éthiquement et physiologiquement exact, et ne pas dire au cheval comme il doit être. La volonté intérieure d’un cheval à exécuter, pour vivre, pour apprécier chaque seconde démontrée par une autre capacité de performance, par une grande production d’énergie, se transforme très rapidement en quelque chose de plutôt terne, qui paraît d’une façon ou d’une autre lourde, triste, les chevaux s’arrêtent de danser, plus rien ne semble vivre. C’est comme s’asseoir sur un être  et se demander pourquoi il ne danse plus, pourquoi il ne joue plus, pourquoi il ne montre pas cette beauté comme il le fait à l’état naturel, c’est pourtant la raison pour laquelle nous nous sommes intéressés aux chevaux au début.
 
Vous n’avez pas besoin de mettre les chevaux dans une catégorie différente, ce ne sont pas des extraterrestres, ils sont exactement comme nous. Ils sont le même genre de mammifère, nous sommes semblables dans chaque paramètre physiologique. Et également, il est tout à fait dangereux de considérer un cheval comme une sorte d’extraterrestre incroyable et invisible, cela ne conduit qu’à le réduire à un seul autre élément du sport. Par contre un rapport étroit, noble et intéressé avec n’importe quelle créature vivante donnera toujours des résultats étonnants. Tout dans la vie, tout ce qui vit en ce monde a les mêmes droits pour la vie, pour la liberté, l’amour, le bonheur, le cheval donne ses possibilités à l’homme, vous avez seulement à tendre la main. Vous devez juste comprendre que le secret du rapport avec un cheval est que vous devez cesser de vous croire autoriser à lui infligé de la douleur, lui prendre la vie, lui faire de la peine, vous entrez dans une attitude complètement différente.


 
 
 



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